L'année 2025 commence sur une lancée !
Mise à jour du marché des banques d'investissement au Royaume-Uni, janvier 2025
Le mois de janvier a apporté un nouveau sentiment d'optimisme sur le marché des banques d'investissement, un sentiment qui, selon beaucoup, se faisait attendre depuis longtemps. L'activité de capital-investissement étant censée augmenter, le recrutement dans le secteur du conseil est également en hausse. Le marché britannique des banques d'investissement est toutefois en pleine mutation, avec des mouvements majeurs des négociateurs seniors et des défis en matière de rémunération.
Leadership et mouvements d'équipe
Les mouvements récents ont inclus Harris Williams, qui a vu la démission de Julien Oussadon, qui rejoindra Moelis au deuxième trimestre 2025 pour participer à la croissance de sa pratique technologique. DC Advisory a dû faire face à des départs au sein de son équipe FinTech/TMT, avec le départ de Mark Litz. DC Advisory a également fermé son bureau de Paris en raison de divergences stratégiques avec Londres. Entre-temps, Piper Sandler étendre sa couverture dans le secteur des infrastructures grâce à l'embauche de Paul Leece et Jeremi Martin, qui ont rejoint Cantor Fitzgerald.
Tendances et ratios de rémunération
Les pressions en matière de rémunération s'intensifient alors que la saison des révisions commence. BRC a augmenté les primes pour les associés et les vice-présidents les mieux classés à environ 70 % du salaire de base, mais la plupart des grades ont enregistré des paiements de 50 % à 60 %. Jefferies offraient des bonus plus compétitifs, la plupart recevant 70 % à 90 % et certains dépassant 100 %. Morgan Stanley en a déçu certains, avec des bonus allant de 30 % à 60 % pour de nombreux associés et vice-présidents. Un cadre supérieur d'une banque multiservices s'est dit nerveux quant à un éventuel roulement de personnel au sein de l'équipe junior, étant donné la marge de manœuvre limitée pour répondre aux attentes en matière de bonus des personnes les plus performantes. Par ailleurs, la stagnation des revenus enregistrée au cours des dernières années et la hausse des salaires de base mettent à rude épreuve les ratios de rémunération, limitent la flexibilité des bonus et risquent de susciter le mécontentement des employés. La manière dont les banques retiennent leurs meilleurs talents, alors que nous entamons une période active en matière de fusions et acquisitions, reste une priorité essentielle.